Des fêtes stressantes ou amusantes?

 

Chaque année, Janick et Caroline ressentent un mélange de joie et de stress à l’approche des fêtes. Ils adorent cette période durant laquelle ils ont plus de temps pour faire des activités et vivre des moments de plaisir avec leurs enfants, Gabrielle (3 ans) et Olivier (5 ans)… mais quelle course contre la montre et quel tourbillon d’horaires instables, de menus trop copieux, et de partys qui se terminent au petit matin! Bien qu’ils soient en vacances pendant deux semaines, Janick et Caroline se demandent s’ils seront vraiment reposés. Effectivement, les sources de stress peuvent être nombreuses : achats des cadeaux, installation des décorations, préparation de mets, recevoir ou visiter la famille élargie avec qui l’on s’entend plus ou moins bien, Fiston et Fillette qui s’alimentent mal (ex. : bonbons, chocolat, boisson gazeuse…), heures de coucher décalées… sans compter que Gabrielle, la plus jeune, a peur du père Noël et fait une crise chaque fois qu’elle le voit! Heureusement que la période des fêtes est, malgré tout, remplie de rires et de plaisir!

Ah, les joies des fêtes! À l’approche des célébrations de fin d’année, les gens ont différents types d’attitudes : il y a les joyeux, qui installent leurs décorations dès la mi-novembre; les déprimés, pour qui cette période éveille de tristes souvenirs ou un sentiment de solitude; les stressés, pour qui tout le mois de décembre représente une constante inquiétude de ne pas arriver à Noël en même temps que tout le monde; et les cyniques, qui ne sont ni joyeux ni déprimés, mais pour qui tout ça n’est qu’une foire commerciale qui ne rime à rien. D’ailleurs, ces différentes réactions du temps des fêtes ont fait l’objet de bien des films!

Sans vouloir généraliser, je crois que bien des parents de jeunes enfants tombent dans la catégorie des joyeux ou des stressés dès qu’ils tournent la page de novembre du calendrier! Ils sont heureux de voir les yeux de leurs bambins s’illuminer devant les décorations, les cadeaux et le père Noël. Toutefois, le stress de toute cette préparation peut les affecter énormément. Voici donc un mini-guide de survie des fêtes, pour les parents de tout-petits!

D’abord, même si tout le monde veut les gâter et leur permettre les plus grandes libertés, il est important de continuer à offrir un encadrement bienveillant aux enfants. Par contre, puisqu’ils sont en vacances, ce cadre peut s’élargir, ou s’assouplir légèrement. Comme l’instabilité peut les insécuriser, une solution possible est de recréer une nouvelle routine ou un horaire spécial qui sera sensiblement le même durant toutes les fêtes. Comme il s’agit d’une période exceptionnelle, les règles peuvent l’être aussi. Si l’on prévoit une heure de coucher un peu plus tardive, il est possible d’équilibrer les choses avec une petite sieste en après-midi. On fera également attention de reprendre graduellement la routine habituelle quelques jours avant la fin des vacances. Dans le cas de familles séparées et de garde partagée, si des échanges inhabituels des enfants sont prévus entre Papa et Maman pour les activités des fêtes, on peut les sécuriser en préparant un calendrier illustrant leurs différents déplacements.

 Sur le plan de l’alimentation, les parents peuvent se détendre un peu et permettre la consommation modérée d’aliments qui sont moins sains. C’est l’éducation alimentaire qu’ils offrent tout au long de l’année à leurs enfants qui aura le plus grand impact sur leurs habitudes… pas les petites permissions spéciales du temps des fêtes. De toute façon, la plupart des adultes se permettent eux-mêmes quelques excès… c’est d’ailleurs la raison pour laquelle dès le 2 janvier, nous sommes bombardés de publicités de gym et de machines à exercices !

Pour ce qui est des bambins qui ont peur du père Noël, ou encore des oncles et des tantes qu’ils ne voient qu’une ou deux fois par année, n’insistez pas pour qu’ils les saluent immédiatement et chaleureusement. Laissez-les apprivoiser la situation à leur rythme. Si l’enfant craintif observe d’autres jeunes approcher le père Noël avant lui, cela peut le rassurer également. Il pourra ainsi constater que finalement, il est peut-être bien sympathique, ce gros barbu tout de rouge vêtu! Pour les salutations aux invités qui gênent l’enfant, on peut commencer par attendre que accolades entre adultes soient terminées et que tout le monde soit assis, ce qui est moins intimidant. Demander aux enfants plus timides de distribuer des bouchées peut aussi être une façon moins intimidante pour eux de saluer tout le monde, un à la fois. Le plateau de hors-d’oeuvre aura pour fonction de créer une petite distance confortable entre le jeune et chaque convive, et sera un bouclier efficace contre les becs à pincettes de Matante Georgette!

Finalement, entre deux partys, tentez de prévoir des moments de repos, de ressourcement et d’activités amusantes… juste la petite famille ensemble. Il peut en effet être très sain de retrouver les plaisirs les plus simples de cette période de l’année, qui comporte parfois son lot de moments un peu compliqués! Personnellement, j’apprécie toujours une petite journée « pantoufles-et-pyjama », où rien n’est planifié et où chacun s’occupe comme bon lui semble… souvent en prenant le temps de découvrir ses nouveaux jouets!

Il s’agissait de mon dernier article de blogue cette année.

Joyeuses Fêtes, et au plaisir de vous retrouver en janvier 2018!

 

 

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